Charlie Hebdo, depuis sa première édition en 1969, a montré que ses journalistes n’étaient «sans haine, sans préjugés », qu’Ils n’étaient pas « des poètes, des moqueurs, des fous de liberté, des génies dont les armes étaient des crayons de couleur, de l’intelligence de la fantaisie et de la lumière »[1]. Malgré ça, le crime djihadiste contre eux est abominable, mais il ne signifie pas qu’on soit Charlie, moins qu’on soit Charlie Coulibaly.
Les mêmes éditeurs de ce pasquin en plusieurs d’occasions ont appelé à la censure des idées contraires. L’hebdo pouvait se moquer de la religion de la Bible, de la religion du Coran, mais pas de la religion de la Torah. C’est le cas de Siné, un dessinateur viré de la rédaction de Charlie Hebdo pour commettre le crime antisémitique de se moquer de la conversion du Sarkozy Junior à la religion innombrable et incaricaturale[2].
Les « journalistes » qui « étaient sans haine, sans préjugés » voulaient la censure de l’opposition politique. Ils avaient écrit une pétition au Gouvernement pour la prohibition du Front National[3], le seul parti exclu de la marche de la «Unité Nationale ». Une marche qu’a comptée avec la participation des leaders mondiaux connus par leur incitation aux guerres internationales et intentionnelles. Il ne faut pas donner des noms.
Quand Charlie Hebdo a dit « Le Coran c’est de la merde, ça n’arrête pas le balles », les élites qui marchent dans les rues en clamant le respecte a la liberté d’expression rient ; mais quand un adolescent a fait une parodie de ceux qui parodient avec un dessin sur sa page Facebook, « Charlie Hebdo c’est de la merde, ça n’arrête pas les balles. »[4] , les mêmes leaders qui disent respecter la liberté d’expression lui poursuivent pour apologie du terrorisme. Le même délit dont le comédien Dieudonné M’Bala M’Bala est enquêté d’après d’écrire « Je suis Charlie Coulibali » sur sa page Facebook[5]. C’est le dilemme entre la liberté d’expression et l’apologie du terrorisme.
C’est le dilemme qu’une société infiltrée affronte quand ses intérêts ne sont pas défendus par ses leaders qui, de la manière la plus hypocrite et moins démocratique, veulent imposer une «Diversité » en importent de la main-d’œuvre de bon marché qui va réélire et faire plus riches aux mêmes politiques qui chantent « Vive la France !…Pluraliste et diverse ! » et font des marches pour la « unité nationale » à une France que n’est plus La France, quand ils sont cachés, armés et protégés loin de toute cette « diversité et pluralisme » dans leurs grands palaces d’Ivoire.
On n’a jamais vu une caricature en Charlie Hebdo qui se moque de cette montre d’hypocrisie. Mais je suis sûr que si elle est publiée, elle va être censurée et ses auteurs accusés de «islamophobie », «racisme », « xénophobie » et « antisémitisme » par les mêmes qui disent défendre la liberté d’expression, mais seulement quand ils sont d’accord.
[1] En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/08/des-tueurs-qui-ont-aussi-agi-contre-l-islam_4552140_3232.html#tPiKHMuX871HQY7I.99
[2] En savoir plus http://www.canalfrance.info/Le-dessinateur-Sine-renvoye-de-Charlie-Hebdo-pour-antisemitisme–sa-liberte-d-expression-censuree_a3157.html
[3] En savoir plus http://ecrans.liberation.fr/ecrans/1996/09/12/les-173-704-signatures-de-charlie-hebdo_183854
[4] En savoir plus sur http://www.gizmodo.fr/2015/01/20/charlie-hebdo-jeune-16-ans-interpellation-apologie-du-terrorisme.html#0zhHYfWtdpPopbde.99
[5] En savoir plus http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/14/apologie-du-terrorisme-dieudonne-place-en-garde-a-vue_4555652_3224.html?xtmc=dieudonne&xtcr=13