Archivo mensual: febrero 2018

Voltaire et le peuple choisi de Dieu

«N’est-il pas clair (humainement parlant, et ne considérant que les causes secondes) que si les Juifs, qui espéraient la conquête du monde, ont été presque toujours asservis, ce fut leur faute? Et si les Romains dominèrent, ne le méritèrent-ils pas par leur courage et par leur prudence? Je demande très humblement pardon aux Romains de les comparer un moment avec les Juifs.»

« On ne voit au contraire, dans toutes les annales du peuple hébreu, aucune action généreuse. Ils ne connaissent ni l’hospitalité, ni la libéralité, ni la clémence. Leur souverain bonheur est d’exercer l’usure avec les étrangers ; et cet esprit d’usure, principe de toute lâcheté, est tellement enracinée dans leurs cœurs, que c’est l’objet continuel des figures qu’ils emploient dans l’espèce d’éloquence qui leur est propre. Leur gloire est de mettre à feu et à sang les petits villages dont ils peuvent s’emparer. Ils égorgent les vieillards et les enfants ; ils ne réservent que les filles nubiles ; ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves ; ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs : ils sont ennemis du genre humain. Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps, chez cette nation atroce ».
(Essai sur les moeurs et l’esprit des nations, 1756)

« Vous me semblez être le plus mauvais du lot. Les Kaffirs, les Hottentots, et les Nègres de Guinée sont beaucoup plus raisonnables et plus honnêtes que vos ancêtres, les Juifs. Vous avez surpassé toutes les nations, dans des fables impertinentes, dans une mauvaise conduite et dans le barbarisme. Vous méritez d’être puni, tel est votre destinée. » (Lettre que Voltaire a envoyé à une personne de confession juive qui se plaignait de son antisémitisme dans son Essai sur les mœurs et l’esprit des nations)

« Pourquoi les Juifs n’auraient-ils pas été anthropophages ? C’eût été la seule chose qui eût manqué au peuple de Dieu pour être le plus abominable de la terre ». (Dictionnaire Philosophique, 1764, article : Anthropophage)

« …une horde de voleurs et d’usuriers… ». (Dictionnaire Philosophique, 1764, article : États, gouvernements)

« C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre ». (Dictionnaire Philosophique, article Tolérance)

«Un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition, et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent. Il ne faut pourtant pas les brûler.»  (Dictionnaire Philosophique,article Salomon)»

Et encore :

«Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d’hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu’ils ne doivent point cette différence à leur climat, c’est que des nègres et des négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce.»

«Les Samoïèdes, les Lappons, les habitants du nord de la Sibérie, ceux du Kamshatka, sont encore moins avancés que les peuples de l’Amérique. La plupart des Nègres, tous les Cafres, sont plongés dans la même stupidité, et y croupiront longtemps.» (Essai sur les moeurs)

«Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants». (lettre, 1763)

«Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas qu’il soit instruit». (lettre, 1769 )

– Quant à la célèbre phrase : «Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez les exprimer», elle n’est pas de lui, mais tirée d’un livre sur lui, Les amis de Voltaire, de Evelyn Beatrice Hall (1906), sous le pseudonyme S[tephen] G. Tallentyre. Par cette formule faussement attribuée, l’auteur a voulu exprimer l’idée qu’elle se faisait de lui.

(1) Du genre : «Vous êtes le vainqueur de la superstition, ainsi que le soutien de la liberté germanique. Vivez plus longtemps que moi, pour affermir tous les empires que vous avez fondés. Puisse Frédéric le Grand être Frédéric immortel !»
Frédéric, dira de lui plus tard : «J’ai pressé le citron et jeté l’écorce».

Pris de http://nouvelles-du-silence.over-blog.com/article-voltaire-67080509.html

Mahomet imposteur

» Contre ses attentats vous pouviez autrefois Lever impunément le fer sacré des lois, Et des embrasements d’une guerre immortelle

Etouffer sous vos pieds la première étincelle. Mahomet citoyen ne parut à vos yeux Qu’un novateur obscur, un vil séditieux. Aujourd’hui, c’est un prince ;

il triomphe, il domine ; Imposteur à La Mecque et prophète à Médine, Il sait faire adorer à trente nations Tous ces mêmes forfaits qu’ici nous détestons. Que dis-je ? En ces murs même une troupe égarée, Des poisons de l’erreur avec zèle enivrée, De ses miracles faux soutient l’illusion, Répand le fanatisme et la sédition, Appelle son armée et croit qu’un Dieu terrible L’inspire, le conduit et le rend invincible.

Bannis toute imposture et d’un coup d’oeil plus sage Regarde ce prophète à qui tu rends hommage ; Vois l’homme en Mahomet ; conçois par quel degré

Tu fais monter aux cieux ton fantôme adoré. Enthousiaste ou fourbe, il faut cesser de l’être ; Sers-toi de ta raison, juge avec moi ton maître : Tu verras de chameaux un grossier conducteur, Chez sa première épouse insolent imposteur, Qui, sous le vain appât d’un songe ridicule, Des plus vils des humains tente la foi crédule. »

» Le fanatisme ou Mahomet «, 1736.

Pour lui, les juifs…

… pratiquaient des sacrifices humains.» Il n’est donc que trop vrai que les juifs, suivant leurs lois, sacrifiaient des victimes humaines. Cet acte de religion s’accorde avec leurs moeurs ; leurs propres livres les représentent égorgeant sans miséricorde tout ceux qu’ils rencontrent, et réservant seulement les filles pour leur usage. »

» Essai sur les moeurs et l’esprit des nations «, 1756

… n’ont pas de philosophie.» Vous demandez quelle était la philosophie des Hébreux ; l’article sera bien court : ils n’en avaient aucune. Leur législateur même ne parle expressément en aucun endroit ni de l’immortalité de l’âme, ni des récompenses d’une autre vie. (…) Les juifs n’étaient attachés scrupuleusement, dans les derniers temps de leur séjour à Jérusalem, qu’à leurs cérémonies légales. Celui qui aurait mangé du boudin ou du lapin aurait été lapidé ; et celui qui niait l’immortalité de l’âme pouvait être grand prêtre. »

» Dictionnaire philosophique «, article » Juifs «, 1764

… sont les ennemis du genre humain.» Mon oncle était lié avec les plus savants juifs de l’Asie. Ils lui avouèrent qu’il avait été ordonné à leurs ancêtres d’avoir toutes les nations en horreur ; et, en effet, parmi tous les historiens qui ont parlé d’eux, il n’en est aucun qui ne soit convenu de cette vérité. (…)

On trouverait plus de cent passages qui indiquent cette horreur pour tous les peuples qu’ils connaissaient. Il ne leur était pas permis de manger avec des Egyptiens ; de même qu’il était défendu aux Egyptiens de manger avec eux. Un juif était souillé, et le serait encore aujourd’hui, s’il avait tâté d’un mouton tué par un étranger, s’il s’était servi d’une marmite étrangère. Il est donc constant que leur loi les rendait nécessairement les ennemis du genre humain. »

» La défense de mon oncle «, 1767, chapitre XIV

… sont haïs par leur faute.» Vous êtes frappés de cette haine et de ce mépris que toutes les nations ont toujours eus pour les juifs : c’est la suite inévitable de leur législation ; il fallait, ou qu’ils subjuguassent tout, ou qu’ils fussent écrasés. Il leur fut ordonné d’avoir les nations en horreur et de se croire souillés s’ils avaient mangé dans un plat qui eût appartenu à un homme d’une autre loi. (…) Ils gardèrent tous leurs usages, qui sont précisément le contraire des usages sociables ; ils furent donc avec raison traités comme une nation opposée en tout aux autres ; les servant par avarice, les détestant par fanatisme, se faisant de l’usure un devoir sacré. Et ce sont nos pères ! »

» Essai sur les moeurs et l’esprit des nations «, chapitre CIII, » De l’état des juifs en Europe «, 1753

… sont ignorants, barbares, avares, superstitieux, haineux.» Dire que les Egyptiens, les Perses, les Grecs furent instruits par les juifs, c’est dire que les Romains apprirent les arts des Bas-Bretons. Les juifs ne furent jamais ni physiciens, ni géomètres, ni astronomes. Loin d’avoir des écoles publiques pour l’instruction de la jeunesse, leur langue manquait même de terme pour exprimer cette institution. (…) Enfin, vous ne trouvez en eux qu’un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent. Il ne faut pourtant pas les brûler. »

» Essai sur les moeurs et l’esprit des nations «, 1753

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